Anny Tenga Modi, une militante congolaise des droits des femmes, a eu l’opportunité de représenter la République Démocratique du Congo à la Conférence de solidarité sur les femmes, la paix et la sécurité qui s’est déroulée à Pretoria, en Afrique du Sud. L’événement a été organisé par le Département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération (DIRCO) en partenariat avec l’Ambassade de Norvège. Des représentantes de plusieurs pays en proie à des conflits étaient présentes, y compris la RDC, le Soudan, l’Éthiopie, l’Ukraine, la Palestine, le Mozambique et le Soudan du Sud.
Lors de son discours, Anny Tenga Modi a partagé les expériences de la RDC en matière de coordination des actions pour la paix et la réponse humanitaire. Elle a souligné l’importance de la solidarité entre les femmes vivant dans des contextes similaires, en particulier avec les représentantes soudanaises. Parmi les recommandations formulées, on retrouve le renforcement de la résilience des femmes dans les zones de conflit, le développement de réseaux de plaidoyer et la promotion d’un travail collectif au sein de consortiums. La militante congolaise a également mis en lumière l’importance de la participation des femmes aux processus de paix, la protection des civils, en particulier des femmes et des filles, ainsi que la lutte contre l’impunité des violences sexuelles utilisées comme armes de guerre. Elle a plaidé pour un meilleur accès à la justice pour les victimes, la protection des défenseurs des droits humains et un financement humanitaire plus sensible aux enjeux de genre.
La conférence a bénéficié du soutien d’organisations telles qu’ONU Femmes, l’Ambassade de Norvège, ainsi que de plusieurs ministères sud-africains et acteurs de la société civile. Tous ont souligné la nécessité d’une approche inclusive et collaborative pour faire face aux conséquences des conflits sur les femmes et les filles. Il est vraiment impressionnant de voir comment les femmes comme Anny Tenga Modi s’efforcent de faire entendre leurs voix et de lutter pour un avenir meilleur pour toutes les femmes affectées par les conflits armés. Qui aurait cru que tant de pays se réuniraient pour discuter de ces questions cruciales? Pas moi, c’est sûr.